Avocat en cas de syndrome du bébé secoué à Chambéry
Diplômé d’un DIU Traumatisme Crânien de l’enfant et de l’adolescent, Syndrome du bébé secoué, de l’Université Paris Descartes, Maître Florence BESSY, avocat à Chambéry est capable de vous accompagner tout au long de votre demande d’indemnisation.
Qu’est ce qu’on entend par syndrome du bébé secoué (SBS) ?
Cette expression désigne un comportement de secouement à l’encontre d’un nourrisson qui provoque un hématome sous-dural ou un œdème cérébral, des hémorragies rétiniennes et différentes autres lésions (qu’elles soient cutanées, osseuses, des muscles du cou…).
La Haute autorité de santé (HAS), dans ses recommandations pour le repérage et le diagnostic du syndrome du bébé secoué, le définit comme « un sous ensemble de traumatismes crâniens infligés ou traumatismes crâniens non accidentels, dans lequel c’est le secouement, seul ou associé à un impact, qui provoque le traumatisme crânien »
L’enfant présente des signes évoquant une atteinte neurologique sévère : malaise grave avec pâleur, troubles de la vigilance, apnées sévères, une modification du comportement (pleurs, geignements, irritabilité), un moins bon contact, des troubles de la vigilance, une perte de tonus, des mouvements anormaux. Cette association de symptômes doit faire évoquer un SBS chez un enfant de moins de un an.
En cas d’histoire clinique absente ou changeante ou incompatible avec les lésions ou l’âge de l’enfant, le diagnostic de secouement est certain s’il existe un hématome sous-dural plurifocal et une hémorragie rétinienne quelle qu’elle soit. Le diagnostic est également certain en cas d’hématome sous-dural plurifocal et de rupture thrombose de veines ponts.
La présence d’un hématome sous dural plurifocal sans aucune autre lésion est suffisante pour rendre le diagnostic probable.
Les hémorragies rétiniennes sont fréquentes mais ne sont pas nécessaires au diagnostic.
Dans tous les cas, le degré de probabilité est augmenté en cas de lésions associées : cérébrales, médullaires, cutanées, osseuses.
Les premiers signes cliniques (malaise, troubles de la vigilance, coma, hypotonie) apparaissent immédiatement après le secouement, il n’y a pas d’intervalle libre.
Organes lésés par le secouement : les méninges, l’encéphale, l’œil et la moelle épinière. Il peut aussi y avoir des lésions associées comme des fractures de membres, de côtes, du crâne, des ecchymoses cutanées sur l’ensemble du corps.
Examens pratiqués : examen clinique complet, examen du fond d’œil dans les 48 à 72 premières heures par un ophtalmologue confirmé, radiographies du squelette corps entier ou un scanner corps entier, IRM cérébrale et médullaire.
Le jeune âge de l’enfant est un facteur de gravité extrême pour le pronostic neurologique et neuropsychologique tout comme l’étendue et la localisation des lésions.
Dans les lésions induites par le secouement, le mécanisme d’accélération-décélération dans la boîte crânienne génère une altération structurelle du neurone par compression, étirement, associée à des lésions de cisaillement de la substance blanche. Il s’agit de lésions diffuses dont on ne mesurera les conséquences parfois qu’à retardement.
Les séquelles visuelles sont présentes dans la moitié des cas, le risque de cécité corticale est important.
Les séquelles neurologiques sont graves et très fréquentes : état végétatif c'est-à-dire des enfants sans aucune autonomie dans les gestes de la vie quotidienne et dont la capacité à communiquer est fortement altérée.
On retrouve des épilepsies séquellaires, des retards mentaux, tétraplégie, hémiparésie, microcéphalie. 85% des enfants nécessitent une prise en charge multidisciplinaire c'est-à-dire faisant intervenir au moins deux professionnels de santé par semaine à long terme.
Les séquelles se manifestent parfois tardivement : troubles du comportement, troubles de l’insertion sociale, troubles mnésiques, hyperactivité, déficit attentionnel, impulsivité, difficultés de raisonnement et d’apprentissage.
Il faut que ces enfants soient correctement indemnisés des préjudices considérables qu’ils ont subis.
Il est capital d’évaluer les besoins en aide humaine qui sont extrêmement importants. Plusieurs expertises médicales seront réalisées pour évaluer ces besoins.
L’état de santé de l’enfant ne sera pas consolidé avant ses dix-huit ans car des déficits peuvent apparaître tardivement notamment dans les apprentissages.
Il faut donc se faire accompagner par un avocat sensibilisé à la problématique du Bébé secoué et un médecin conseil pour que les besoins et les souffrances de l’enfant soient évalués le plus justement possible.
Tout bébé secoué pourra être indemnisé : par les personnes responsables ou par le Fonds de Garantie des Victimes d’Infractions.
Avocat compétente sur les questions de traumatisme crânien, Maître BESSY à Agen, saura vous accompagner dans cette procédure.